Entre 1944 et 1950, la Drôme entre dans une ère de profondes transformations. Au lendemain des combats, il faut tout reconstruire : l’État, les villes, les solidarités.
4 379 familles
sinistrées dans le département
27 comités locaux
pour remettre en place la République
201 femmes
élues dans les conseils municipaux
1 impôt exceptionnel
pour financer la reconstruction
Le renouveau de la vie publique
Restaurer la République
À l’été 1944, le régime de Vichy s’effondre. Dans la Drôme, les comités de Libération remplacent les autorités en place. La République revient, portée par les idéaux de la Résistance et le souffle d’une démocratie renouvelée.
Entre pénuries, destructions et tensions sociales, l’après-guerre s’ouvre sur de nombreux défis. La Drôme doit reconstruire, nourrir, réorganiser le travail… et tenir les promesses de la Libération.
À la Libération, la Drôme doit reloger, réparer, puis rebâtir. Entre baraquements et nouveaux plans d’urbanisme, la reconstruction s’organise.
Un ravitaillement encore difficile
Malgré la paix, la pénurie persiste. Rationnement, marché noir, tensions sociales… L’accès aux biens essentiels reste un combat jusqu’à la fin des années 1940.
La régénération du monde du travail
Face aux destructions et au manque de main-d’œuvre, le travail se réinvente. Droit syndical, comités d’entreprise, grèves… Les revendications s’imposent dans l’après-guerre.
Une vie nouvelle ?
Après les deuils et les ruines, il faut panser les blessures. Dans la Drôme, solidarité, accueil, loisirs et culture accompagnent le retour à une vie normale, parfois réinventée.